La réforme MILAC redessine le secteur de la petite enfance. Nous sommes pour une amélioration continue de la qualité d’accueil, mais pas au détriment des professionel.le.s.

Tout le secteur est plongé dans l’inconnu ! On nous promet des dérogations et encore des dérogations… Mais comment garantir notre sécurité juridique et une totale impartialité ?
Nous avons besoin de balises pour nous projeter dans l’avenir et anticiper toutes les retombées économiques.

Le bien-être des enfants passe notamment par le bien-être des travailleur.euse.s de terrain.
La réforme vise à améliorer la qualité de l’accueil, certes. Mais ce n’est pas en mettant les directions et le personnel d’accueil sous pression qu’on va y arriver !

La réforme risque d’entraîner la disparition de nombreux milieux d’accueil non-subventionnés.
Or, nous avons tou.te.s nos spécificités. Nous voulons laisser aux parents la possibilité de choisir l’environnement qui leur convient !

La réforme nous empêche désormais de choisir librement nos partenaires et nos collaborateur.trice.s, mais aussi notre forme juridique.

La réforme remet en cause la qualité de formations pourtant reconnues par le secteur (principalement les formations en alternance de l’IFAPME et l’EFP)
Désormais, certains diplômes deviennent obsolètes et les textes limitent drastiquement les possibilités de reconversions professionnelles.