Le point sur le dossier MILAC !

Suivi de l’Action FeMAPE/ SNI : Le point sur le dossier “MILAC et son arrêté”

La FeMAPE en association au SNI vient de terminer son tour des provinces Wallonnes et de Bruxelles, nous vous remercions encore chaleureusement d’y avoir participé nombreux et nombreuses !

Cela nous a permis de vous confirmer haut et fort que la FeMAPE/SNI entendent vos craintes, vos questions, vos revendications et vos attentes face non seulement aux problèmes essentiels rencontrés quotidiennement sur le terrain par tous les types de MA, mais également à tout ce que le nouvel arrêté impliquera pour chacun d’eux dès le 1er janvier 2020.

Suite à nos différentes rencontres et chargée de vos voix, à la demande de la FeMAPE, une délégation s’est donc rendue, ce mardi 3 décembre, au Cabinet de notre Ministre de Tutelle Mme Bénédicte Linard.

Il s’agissait du 1er contact officiel. Cela a été l’occasion de passer en revue avec les représentantes du Cabinet, l’ensemble de VOS revendications récoltées lors de nos soirées de mobilisation, et étoffées de vos demandes de terrain. Nous avons eu le temps nécessaire pour aller au bout de notre ordre du jour.

L’écoute était clairement présente de la part du cabinet, l’échange a donc été ouvert et constructif.

Nos hôtes ont pris bonne note de toutes les revendications et nous ont proposé de continuer à les alimenter sur certains points d’ici la semaine prochaine, où déjà une deuxième rencontre (collective) est prévue.

Les points discutés :
Nous avons clairement pointé le manque de gouvernance, de transparence et de contre pouvoir au sein de l’ONE qui agit toujours par exception, dérogation et autres techniques arbitraires à votre encontre. Nous avons clairement exigé une sécurité juridique et une transparence sur ces points. Nous en avons profité pour mettre en avant une véritable culture du mépris à votre égard.

Nous (la FeMAPE et SNI) en avons conclu qu’une réforme de l’OIP (ONE) était plus que nécessaire !

A propos des diplômes : nous avons rappelé le principe de bon sens voulant que l’acquis devait être acquis et non remis en cause. Aucun diplôme ne peut, ni ne doit avoir une date de péremption. Nous avons également souligné que la formation en alternance restait aussi une bonne voie à suivre.

Quand aux formes juridiques des ME, nous avons insisté sur le respect de la liberté d’entreprendre tout en acceptant que certaines clauses puissent être ajoutées aux statuts, si
et seulement si cela s’avère utile. Mais en aucun cas le seul modèle d’ASBL n’est acceptable avec toutes les conséquences économiques que cela entraînerait pour elles.

Nous avons contesté fermement le fait que les directions ne puissent plus être sur le terrain et décrié tout aussi fermement l’imposition d’un P.O. excluant les
directeur.trice.s.

Concernant les accueillant.e.s et co-accueillant.e.s, là encore, nous avons pointé la culture de l’arbitraire et celle du mépris à l’encontre d’un très grand nombre.
Mais aussi l’incohérence des discours et des exigences des agents de terrain de l’ONE qui sont beaucoup trop souvent en discordance avec la hiérarchie.

Pour tous, nous acceptons une trame de fond pour les
contrats, mais avons exigés que la liberté de mouvements et d’adaptation en fonction des besoins propre à chacun soit respectée dans tous les cas => liberté d’indépendant.

Et bien d’autres choses encore !!

La longueur de l’entretien nous a permis d’étayer en profondeur et précisément chaque demande.

En conclusion, nous avons interpellé le cabinet pour connaître leur vision sur le devenir du secteur autonome de la petite enfance . Il a clairement exprimé que la majorité actuelle n’était pas opposée à la co-existence d’un modèle conventionné et d’un modèle autonome.

La FeMAPE a rappelé courtoisement mais fermement qu’un recours au Conseil d‘Etat à l’encontre de l’arrêté actuel était maintenu et qu’il serait déposé ce vendredi 6 décembre 2019, en guise de cadeau de Saint Nicolas.

Toutefois si il s’avère que l’évolution des textes permette de
rencontrer l’intégralité de nos revendications, nous pourrions apprécier ultérieurement en accord avec tous les membres de la FeMAPE, l’éventuel retrait de notre recours. Mais d’ici là, il sera bel et bien introduit le 6 décembre. Cela nous semble être une indispensable mesure
conservatoire.

Pour les membres de la FeMAPE en ordre de cotisation:

APPEL A CONTRIBUTIONS : si vous désirez que vos attentes, vos revendications et vos idées d’innovations soient déposées à chaque rencontre avec le Cabinet et/ou l’ONE, contactez-nous via le mail contact@femape.be

Nous terminons en rappelant à chacun.e, qu’il est important d’être solidaires dans l’urgence de la crise que notre
secteur traverse actuellement. Mais pas seulement !! C’est par le nombre que nous gagnerons aujourd’hui et c’est encore par le nombre que nous resterons forts et fortes demain !!

Notre représentativité est essentielle pour être écouté.e.s et entendu.e.s par le pouvoir !!
Rejoignez-nous en nombre et parlez en autour de vous ainsi qu’à toutes vos homologues que vous connaissez. Nous accueillons toujours de nouveaux membres!

Enfin, n’oubliez pas les services qui vous sont proposés à titre individuel dans chacune des situations de votre profession au quotidien.